L’atelier de lecture biblique

30 septembre 2024

Prochaine rencontre Jeudi 7 novembre à 18h30

Nos rencontres :

  ? Salle de la Cheminée - Local Jeanne d’Arc, 54, rue des Moulins

Quand  ? Une fois par mois, d’octobre à juin, de 18h30 à 20h00 précises.

Nous travaillons de préférence à partir de la Traduction Œcuménique de la Bible (T.O.B.) N’oublions pas de l’apporter avec nous lors de nos rencontres mensuelles  !
Sinon, nous pouvons facilement trouver et imprimer le texte sur le site : http://lire.la-bible.net/

LIRE LA BIBLE : POURQUOI ?

L’atelier de lecture biblique réunit une fois par mois des personnes de tous âges, hommes et femmes, pour lire et étudier quelques textes issus de la Bible, grâce à l’action d’Anne-Marie et de Jeanne qui sont les deux animatrices de ce groupe.
Cette réunion amicale est ouverte à toutes les personnes intéressées et dure environ 1h30.

L’année dernière était consacrée au Livre de Job. Cette année, nous étudions les Epîtres de Pierre et de Jacques.
Chaque participant est invité à lire à voix haute, s’il le souhaite, les versets du texte proposé et à apporter éventuellement des commentaires.

Pendant très longtemps, il n’était pas vraiment recommandé de lire la Bible. Il fallait, déjà, savoir lire !... Et comprendre des langues difficiles, le latin, le grec, l’hébreu… Ce qui n’était pas donné à tout le monde… Lire la Bible était une tâche réservée aux clercs, aux théologiens, aux prêtres. Au petit nombre de personnes qui « savaient »…
A fortiori, au-delà de sa simple lecture, son étude et ses commentaires étaient l’apanage d’une élite intellectuelle…

Les fidèles qui ne savaient pas lire, qui n’avaient pas accès à la lecture ni à l’écriture, pouvaient se contenter de suivre les rites, d’avoir la foi, d’écouter la parole du prêtre, et surtout, pour le peuple catholique, il s’agissait de prier et de recevoir l’eucharistie.

Lire la Bible n’était pas indispensable. La connaissance des textes pouvait, bien sûr, appuyer la foi, mais elle s’en distinguait.

Mais aujourd’hui ?...

Alors que la Bible a été traduite dans toutes les langues, et depuis longtemps, alors que l’instruction, l’apprentissage de la lecture, la diffusion de la culture au sein de toutes les couches de la société a commencé au début du dix-neuvième siècle pour ne plus s’arrêter depuis, où en est-on ?...

Tout le monde, ou presque, a fait des études, et de longues études, mais très peu de gens connaissent la Bible… « Ils en ont entendu parler… ».
C’est une boutade, bien sûr, mais faites l’expérience : comptez le nombre de personnes de votre entourage qui ont consacré, ou qui consacrent, ne serait-ce qu’un quart d’heure par jour, à la lecture de la Bible… Vous n’en trouverez que très peu… Vous pourrez les compter sur les doigts d’une seule main.

Nous consacrons l’essentiel de notre vie à travailler, à nous occuper de nos familles, à nous consacrer à nos courses ou à nos loisirs…
Et nous ne trouvons pas quinze minutes par jour pour lire un passage de la Bible…

Et pourtant, 66 livres, au total, ce n’est pas rien !... Nous pourrions lire, par exemple, un psaume par jour… Il y en a 150 !...
La Bible est le Livre des livres… Le livre d’une vie entière, à lire et à relire, à tous les âges de la vie.

Je voudrais rappeler ici deux raisons, parmi d’autres, qui me semblent importantes, et qui justifient de faire l’effort de consacrer à la Bible quelques minutes de lecture par jour (et de médiation !...) :

CONFORTER SA FOI

A la source de sa foi, il y a la parole de Dieu.

Et où la trouver, sinon dans la Bible ?... Comment comprendre les Paraboles, le Sermon sur la Montagne, si l’on a pas lu, au moins, quelques Psaumes ?...
Et comment comprendre les Psaumes, si l’on a pas lu toutes les histoires qui précèdent, dans la Genèse, dans l’Exode, dans le Lévitique ?...
Dans la lecture des Prophètes et des Chroniques ?...

Autant, si l’on se rend à la messe, comprendre ce que l’on fait et ce que l’on écoute.

RETROUVER LES « FONDAMENTAUX » DE LA CULTURE OCCIDENTALE, DONC FRANÇAISE

Il n’est peut-être pas indispensable d’apparaître comme quelqu’un de « cultivé »…
Et l’on trouve des personnes parfaitement compétentes, dans leurs vies, dans leurs métiers, jouissant de situations confortables, de positions avantageuses, tout en étant pauvres en connaissances autres que pratiques ou bien liées à leurs profession…

Mais c’est tellement dommage !…

Si la littérature et les arts ont donné, au cours des siècles (peut-être pas au vingtième mais il ne faut pas désespérer du vingt et unième…) une telle quantité de références quant aux scènes, aux histoires, aux personnages de la Bible, dans la peinture, dans la poésie, dans la littérature, il n’est peut-être pas inutile d’en avoir connaissance, pas seulement pour les conversations entre amis, mais aussi pour soi-même, pour construire et consolider sa propre culture.

Cette même culture qui pourrait servir de référence, lorsque l’on a la chance de voyager à Rome, à Athènes, à Jérusalem…
Traverser des lieux, découvrir des œuvres d’art, et savoir à quel texte, dans la Bible, le sujet a été évoqué… 

Parmi les innombrables « scènes » et thèmes qui ont inspiré les artistes et que l’on peut reconnaître dans la peinture occidentale classique, ainsi que dans la musique baroque et classique, quelques-unes sont directement tirées des Évangiles :

… la Samaritaine, les Marchands chassés du Temple, La Tempête apaisée, la Fille de Jaïre et la houppe du manteau, la Guérison du paralytique à la piscine des brebis, la Marche sur l’Eau, sans parler, bien sûr, des scènes du repas pascal et de la Passion…

Nous vous invitons à venir nous rejoindre :

L’atelier de lecture ne représente pas une contrainte pesante, mais au contraire, constitue un plaisir où l’on apprend beaucoup de choses en compagnie de personnes agréables.

A BIENTÔT !

Gilles