Les Français font la gueule, les Français sont racistes…
Vous n’avez pu manquer cette publicité TV qui ressasse son message jusqu’à l’obsession pour nous demander d’ouvrir notre porte-monnaie ou venter les mérites d’une chaîne.
Pub à laquelle succède sans vergogne l’absolue nécessité d’acheter le dernier véhicule hors-pair et hors de prix qui permettra de mieux écraser son voisin sous l’évidente supériorité ainsi acquise.
De tous côtés, on nous prend pour des naïfs immatures manipulables à souhait appelés à cautionner dans la joie télévisuelle des concours de chants, danses, peinture, cuisine, télé réalité et autres nec plus ultra de l’existence une société du plaisir personnel sans état d’âme sur une planète qui meurt de cet égoïsme.
Avenir inéluctable ?
Reste le village gaulois. Cette minorité qui croit à un type mort il y a deux mille ans, soi-disant ressuscité, venu dire que l’essentiel est l’amour, qui prétend qu’il est toujours présent aujourd’hui, vivifiant son cœur de la force de cet amour.
Cette minorité que certains souhaitent réduire à sa plus simple expression, éliminant les derniers gêneurs pour que le monde jouisse enfin de sa liberté sans entrave : Fric, sexe et drogue de la fête perpétuelle… la mort de l’être.
Vous êtes dans le monde... mais vous n’êtes pas du monde (Jean 17, 14-18)
Que je le veuille ou non, la vie m’a été donnée. Celui qui me l’a donnée a passé avec moi une alliance nouvelle dans le Christ, mettant en mon cœur un esprit nouveau, un amour brûlant à répandre, seule véritable source de la joie et du bonheur. Oui, pour nous chrétiens, la vie est la valeur suprême, la famille le fondement de l’amour donné et la fidélité sa pierre d’angle, la dignité de l’homme est inaltérable, la responsabilité personnelle inévitable, le pouvoir n’est qu’un service et l’amour de l’autre une finalité absolue.
Je ne suis là que pour faire le bien, pour donner de l’amour. Le Christ est mort pour me le dire et m’a donné l’esprit dans sa résurrection pour que j’aie la force de le faire.
Mon seul combat est celui-là, inextinguible, l’amour contre le mal et la souffrance. Nul ne pourra l’éteindre jusqu’à mon retour dans l’amour du Père.
Alors, changez de chaîne et branchez-vous sur l’Evangile !
Jean Claude Paret, membre du conseil pastoral