Notre père Evêque a souhaité sa visite dans les doyennés pour sensibiliser le peuple chrétien de notre diocèse à « cette voie d’enfance spirituelle en l’aidant à découvrir les liens entre le père Marie-Eugène et la petite sainte qui est la première à se réjouir de la béatification du père Marie-Eugène et n’a qu’un désir, celui de voir les chrétiens le découvrir et découvrir en lui un guide spirituel merveilleux que Dieu nous donne pour aujourd’hui. »
Henri Grialou a 13 ans lorsqu’il découvre sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus en 1908 à travers un petit livret Une rose effeuillée. Entrant au Carmel en 1922, il choisit le nom « Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus » en référence à Thérèse. Dès lors, il ne cessera d’enseigner « sa petite voie de confiance et d’amour ». Il a puisé notamment dans l’appel de Thérèse à voir surgir « une légion de petits âmes », témoin de la Miséricorde, l’inspiration pour la fondation de l’Institut Notre-Dame de Vie.
Dans la lumière du grand jubilé de la Miséricorde qui s’achèvera le lendemain, le père Marie-Eugène sera donc déclaré Bienheureux samedi 19 lors de la grande célébration au parc des expositions à Avignon.
Père Marie-Eugène, guide spirituel pour aujourd’hui, en effet, lui qui a dit « Je suis fait pour conduire les âmes à Dieu ». Cette parole résume à elle seule toute sa vie : nous conduire, à travers la souffrance, la liberté, la confiance, le silence, à rencontrer Celui qui est présent au plus profond de nous et que l’on appelle Dieu, source de miséricorde, de paix et de joie et nous laisser transformer « au souffle de l’Esprit » pour vivre pleinement notre grâce baptismale !
Alain Fournier, diacre